Élisa Oudin
Terrasses éphémèresPendant que certains s’amusent…
Le dispositif de terrasses éphémères adopté en pleine crise sanitaire a rencontré un véritable succès. Revers de la médaille, les plaintes de riverains, inquiets de leur pérennisation, se multiplient. Que faire si l’on se trouve dans ce cas de figure ?
Grandes métropoles (Lille, Lyon, Marseille…), villes moyennes (Fontainebleau, Reims…) ou petites cités (Épernay, Saint-Malo…) : de très nombreuses communes ont vu fleurir des terrasses éphémères en 2020, puis à nouveau en 2021. Les municipalités ont accordé – gratuitement le plus souvent – la permission aux cafés, bars, brasseries et restaurants de s’étendre sur une partie des trottoirs et de la chaussée. Objectif ? Aider le secteur durement touché par la crise sanitaire, et redonner des lieux de convivialité aux Français. Pour le plus grand bonheur de beaucoup de clients et de touristes… Mais pas de tous les riverains.
En effet, les demandes d’extension ont explosé, ce qui a parfois fait doubler le nombre de ces espaces de plein air. À Paris, ils sont passés de 11 000 à près de 22 000. Certains empiètent sur le cheminement piéton, obligeant les passants à se déplacer sur la route et/ou empêchant les personnes en fauteuil roulant de circuler. Le paysage de plusieurs quartiers a été transformé du jour au lendemain. À ces soucis s’ajoutent d’importantes nuisances sonores. « Les terrasses génèrent du bruit dans tout l’environnement, car les clients se
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