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Anne-Sophie Stamane
Des « capsules » de téléconsultation médicale s’installent peu à peu partout sur le territoire, jusque dans des supermarchés. Objectif : pallier le manque de médecins. Bonne ou mauvaise idée ?
L’ouverture de cabines de téléconsultation dans deux Monoprix, l’an dernier, a fait sortir l’Ordre des médecins de ses gonds. Plus récemment, c’est l’organisation d’examens d’ophtalmologie à distance à partir de magasins d’optique Afflelou qui a défrayé la chronique. Au-delà de ces événements, les cabines et les bornes de téléconsultation s’installent discrètement mais sûrement un peu partout sur le territoire. Équipées d’instruments de mesure connectés, avec la promesse d’un examen plus complet que celui fait derrière l’écran d’un ordinateur personnel, elles s’affichent en ultime rempart contre les déserts médicaux. Elles apparaissent d’ailleurs souvent à l’initiative des conseils départementaux, l’échelon territorial le plus mobilisé pour l’accès aux soins, qui les déploient dans des mairies, maisons des solidarités, centres de santé ou résidences pour seniors. Beaucoup de pharmacies s’y sont également mises, parfois même sans faire appel à des sociétés commerciales : c’est le cas dans l’Orne, avec le réseau associatif Télépharm, actif depuis 2019. Plus rare, des entreprises, des services d’urgence ou encore le campus d’UniLaSalle, à Beauvais (Oise), tentent l’expérience.
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