Fabienne Maleysson
Savons de MarseilleC’est du propre !
L’image favorable du savon de Marseille ne correspond pas toujours à la réalité. Nos conseils pour se repérer entre les cosmétiques et les détergents qui exploitent cette bonne réputation.
→ Comparatif : 23 cosmétiques et 27 détergents décryptés
« Cuit au chaudron », « 100 % à base d’huile d’olive », « une recette naturelle »… Le savon de Marseille fleure bon la Provence et l’authenticité. Son image de produit artisanal et made in France pourrait combler tous les vœux des consommateurs d’aujourd’hui. Malheureusement, de cet a priori à la réalité, le fossé est parfois béant. Car le cube à tout faire que nos grands-mères laissaient patiemment sécher dans un coin de placard n’est plus ce qu’il était. L’appellation « savon de Marseille » ne recouvre ni une origine, ni une méthode de fabrication, ni des ingrédients strictement encadrés.
Aujourd’hui, trois associations s’efforcent de protéger cette dénomination. Toutefois, la procédure traîne depuis 2015, car elles ont des approches différentes et ne parviennent pas à se mettre d’accord. L’Union des professionnels du savon de Marseille (UPSM), qui prône le respect scrupuleux des traditions, regroupe quatre fabricants historiques : Marius Fabre, la Savonnerie du Midi (marque La corvette entre autres), Le Sérail et la société Fer à cheval. « Être installé dans les Bouches-du-Rhône est l’une des conditions pour devenir membre de l’UPSM et arborer notre marque
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Gabrielle Théry
Rédactrice technique