
Roselyne Poznanski
Jusqu’à présent, les choses étaient simples : un salarié qui liquidait ses droits à la retraite de base à taux plein, que ce soit à l’âge légal (62 ans pour toutes les générations nées depuis 1955), avant ou après, bénéficiait, en parallèle et à 100 %, d’une pension de retraite complémentaire Arrco et (éventuellement) Agirc. Cette règle appartient désormais au passé.
Dorénavant, un salarié qui liquidera ses droits à taux plein auprès du régime général percevra durant trois ans, non plus 100 %, mais 90 % de sa pension de retraite complémentaire. Ce n’est que la quatrième année à compter de la date d’effet de sa pension qu’il en recouvrera la totalité. Ce « coefficient de solidarité », ou plutôt ce « malus » temporaire de 10 %, obéit, selon les partenaires sociaux, à des règles spécifiques. Il est contrebalancé par un « bonus », sous réserve de remplir certaines conditions. Explications.
Toutes les personnes nées en 1957 ou après et qui peuvent donc potentiellement partir en retraite dès 2019 puis-qu'elles atteindront l’âge légal de départ (62 ans), mais sous réserve qu’elles cotisent bien de façon obligatoire à l’Arrco et/ou à l’Agirc. Il s’agit des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam), ainsi que des cadres de l’industrie, du commerce et des services
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Roselyne Poznanski
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