Héloïse Rambert
Rétine artificielleOù en est la recherche ?
Après plusieurs essais décevants, une puce implantée dans la rétine permet à certains malvoyants de lire à nouveau.
Dans un œil sain, la rétine fonctionne grâce à un réseau de neurones, répartis en plusieurs couches de cellules. La première couche est constituée de photorécepteurs, capables de capter les signaux lumineux et de les transformer en signaux électriques. D’autres couches de cellules – dont les cellules ganglionnaires – relaient cet influx électrique au nerf optique, qui envoie les informations visuelles au cerveau. Celui-ci devient alors capable de former une image.
Dans certaines pathologies, notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), les photorécepteurs disparaissent progressivement, entraînant une baisse de l’acuité visuelle, voire la cécité. Les scientifiques travaillent donc à la mise au point d’implants rétiniens ou « rétines artificielles » qui viennent remplacer les photorécepteurs manquants.
Des débuts peu probants
En pratique, il s’agit d’implants électroniques placés chirurgicalement sur ou sous la rétine. Composés d’électrodes, ils stimulent électriquement les cellules ganglionnaires restées intègres. Depuis les années 2000, plusieurs dispositifs ont été développés, mais leurs fabricants se sont peu à peu retirés du marché, faute de résultats assez probants.
Premier modèle à arriver sur le marché, l’Argus II était composé de 60 électrodes. « Parmi celles-ci, seules quelques-unes étaient
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