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Julien Hernandez
Beaucoup de graisses, très peu de glucides. Tel est le principal commandement du régime cétogène. Cette diète est de plus en plus en vogue contre le diabète de type 2, sur des bases pourtant trop maigres.
Promu par des livres de recettes, des chroniqueurs de télévision ou de vieux professeurs de médecine à la retraite, le régime cétogène gagne en popularité. Beaucoup de personnes l’ont testé et en vantent les mérites pour perdre du poids, mais aussi pour guérir le diabète. Ce régime, appelé parfois « kéto », consiste à ne manger qu’une quantité infime de glucides (sucres simples et complexes), moins de 50 g par jour. Ces derniers sont essentiellement remplacés par des graisses et, dans une moindre mesure, par des protéines. Le but : stimuler la « cétogenèse », une voie métabolique qui permet de produire de l’énergie à partir des graisses et non du glucose, comme lors d’un jeûne. Mais peut-on vraiment chanter les louanges d’une telle alimentation ?
Les tenants de ce régime en ont fait progressivement une panacée contre le diabète de type 2, en mettant en avant le modèle glucide-insuline pour lutter contre la prise de poids et l’obésité. Une consommation moindre de glucides permettrait d’engendrer une sécrétion plus faible d’insuline (hormone qui fait pénétrer le glucose dans nos cellules), ce qui aurait comme effet une perte de poids et la régulation de la glycémie. Mais ce modèle est
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