Dr Philippe Foucras
Perte de poids involontaireQuand s'inquiéter ?
Quand l’aiguille de la balance affiche un poids en baisse, on se réjouit souvent. Mais si cette perte involontaire ne cesse pas, mieux vaut consulter.
Après son dernier accouchement, Aurélie avait décidé de faire attention à son alimentation, histoire de perdre les quelques kilos superflus pris pendant la grossesse. Ça avait très bien marché : au bout de quelques semaines elle avait retrouvé son poids de départ sans trop d’efforts. Sa satisfaction se changea en inquiétude lorsqu’elle constata que son poids diminuait toujours alors qu’elle mangeait de nouveau normalement. Et puis cette fatigue, ce cœur qui bat trop vite…
Gaspard, lui, ne savait pas comment arrêter de prendre du poids. Il est vrai que son métier, toujours sur la route, ne l’aidait pas : manger vite, beaucoup et n’importe quoi. La balance affichait 100, 105, 110 kg, à 39 ans, cela devenait handicapant. Puis sont arrivés les vacances, le repos, les changements d’habitudes. Le poids a commencé à chuter. Quel plaisir ! Au retour des congés, moins 10 kg, quel succès ! Ça continue avec la reprise du travail : moins 15 kg maintenant. Tout irait si bien s’il n’y avait cette soif et ce besoin incessant d’uriner, et la fatigue aussi.
Les causes de ces pertes de poids involontaires ont été vite trouvées par leur médecin : la glande thyroïde qui s’emballe après une grossesse (la maladie de Basedow) pour Aurélie ; un diabète qui se révèle chez Gaspard. L’une et l’autre ont été soignés. Ces deux
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