Perrine Vennetier
Pénuries de médicamentsLes effets délétères
Les problèmes d’approvisionnement en médicaments essentiels deviennent de plus en plus fréquents et ont des effets délétères sur la santé des patients.
La gravité des pénuries en chiffresDes ruptures multipliées par 6 en 4 ans
Depuis 2016, le phénomène de pénurie ne cesse de s’aggraver, majoré en 2020 avec la crise du Covid. Et il s’agit là seulement des molécules « d’intérêt thérapeutique majeur », c’est-à-dire essentielles pour se soigner !
Des pénuries qui durent
En avril 2021, la durée médiane d’une pénurie était de 250 jours, soit plus 8 mois. à l’évidence, les tensions d’approvisionnement ne relèvent pas de problèmes ponctuels mais structurels.
- 1048 jours → Vaccins, parmi lesquels le BCG utilisé notamment en traitement du cancer de la vessie
- 565 jours → Hormones, parmi lesquelles le Levothyrox 112 mg (traitement de l’hypothyroïdie)
- 263 jours → Médicaments du système cardiovasculaire, parmi lesquels l’Aspirine Protect 100 mg (prévention)
- 155 jours → Médicaments du système nerveux, parmi lesquels des anxiolytiques tels le Valium (diazépam) et ses génériques.
Des conséquences délétères sur la santé
Anxiété : pour 21 % des victimes touchées par une pénurie, il y a un impact psychologique.
Hospitalisation : les pénuries conduisent à l’hôpital 4 % des personnes qui en sont victimes.
Aggravation des symptômes : à cause de traitements retardés, moins adaptés ou indisponibles, 14 % voient leur état de santé se dégrader.
Perte de
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