Domitille Vey
Rédactrice technique
Alors que l’Europe doit bientôt rendre obligatoire un indicateur nutritionnel sur tous les aliments, le Nutri-Score change son algorithme… et devient globalement plus sévère.
Pizzas, céréales du petit-déjeuner, huiles ou encore jambons… de nombreuses denrées commercialisées en France devraient bientôt voir évoluer leur Nutri-Score, ce système de notation utilisant des lettres colorées, de A à E, en fonction de la qualité nutritionnelle de l’aliment. C’est ce qu’a annoncé, au cœur de l’été, le comité européen en charge de son développement, après avoir pris acte de plusieurs problèmes. Sale temps pour les fabricants : les notes de la plupart de leurs produits vont chuter. Cela s’applique à une partie de la viande rouge, de la charcuterie, des céréales raffinées et d’articles salés ou sucrés. Les scores des pizzas et des céréales du petit-déjeuner reculent même parfois de deux niveaux (de A à C, de B à D ou de C à E). Quant aux boissons sucrées (jus de fruits, sodas allégés ou non, yaourts à boire, poudres chocolatées à diluer…), qui doivent faire l’objet d’un second rapport très prochainement, il est fort à parier que leurs notes seront, elles aussi, abaissées. Les bonnes nouvelles, à l’inverse, sont rares. Elles concernent principalement les huiles végétales (noix, colza et olive, notamment), les poissons gras et l’emmental, qui fait partie de la poignée de fromages remontant d’une lettre dans la fameuse échelle alphabétique.
Ces changements
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Domitille Vey
Rédactrice technique
Elsa Abdoun
Léa Girard
Rédactrice technique
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