Chantal Masson
Multirisque habitationIndemnisation simplifiée pour les catastrophes naturelles
Inondation, coulée de boue, sécheresse, grêle, etc., sont autant d’aléas généralement couverts par les multirisques habitation (MRH), mais pas toujours de la même façon selon leur catégorisation, leur intensité… Une récente loi devrait permettre aux assurés d’être indemnisés plus rapidement.
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Le réchauffement de la planète et les risques naturels, par conséquent les sinistres induits, occupent de plus en plus de place dans l’actualité ces dernières années. Ils pèsent aussi de plus en plus lourd pour les assureurs comme pour les assurés. La plus récente étude sur le sujet de France Assureurs (anciennement Fédération française de l’assurance, FFA) a chiffré le montant de la dépense à 74,1 milliards d’euros entre 1988 et 2019. Mais les prévisions atteignent 143 milliards d’euros entre 2020 et 2050… Soit un quasi-doublement de la facture sur 30 ans, avec une croissance des coûts de 46 % pour les sinistres causés par les tempêtes, de 87 % pour ceux dus aux inondations et jusqu’à 215 % pour ceux engendrés par la sécheresse.
Ces projections risquent de justifier des augmentations de primes et de cotisations importantes même si, en ce qui concerne les catastrophes naturelles, au moins la moitié de la facture est supportée par l’État. Mais tous les sinistres engendrés par la nature ne sont pas placés
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