ENQUÊTE

Monnaies localesLa flambée des devises alternatives

Nées sur fond de crises financières, les monnaies locales complémentaires constituent un moyen pour les citoyens de reprendre le pouvoir sur l’argent, de redynamiser l’économie locale et de favoriser la transition écologique. Plus qu’une tendance, un véritable phénomène. Décryptage.

L’« abeille » a ouvert le bal en 2010 à Villeneuve-sur-Lot. Aujourd’hui, il existe une soixantaine de monnaies locales complémentaires (MLC) en France et une quarantaine est en projet. Le principe : après avoir adhéré à un organisme (association, fondation…), vous troquez des euros contre une somme équivalente dans la monnaie locale qu’émet cet organisme. Vous pouvez dès lors dépenser ce pécule chez les professionnels, adhérents comme vous. Les sympathisants à cette nouvelle « philosophie économique » entrevoient la monnaie comme un outil au service de l’économie réelle, et espèrent ainsi lutter contre la spéculation et les paradis fiscaux.

Se réapproprier la monnaie et l’économie

Comme cela est expliqué sur le site de la « pêche », monnaie qui a pris naissance à Montreuil (93) et qui s’étend progressivement à Paris, aujourd’hui, lorsque vous dépensez 10 € chez un commerçant, celui-ci les dépose à la banque et très vite ces 10 € alimentent le système monétaire international, avec toutes ses dérives : paradis fiscaux, finance spéculative, mondialisation… Avec une monnaie locale, plusieurs « verrous » évitent ces

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Patricia Erb

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