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Héloïse Rambert
Lorsque la qualité ou la quantité des larmes est insuffisante, les yeux deviennent secs. On parle de sécheresse oculaire ou de syndrome de l’œil sec, un trouble qui représente jusque 25 % des motifs de consultation en ophtalmologie.
La sécheresse oculaire se manifeste généralement par une rougeur, des démangeaisons, une sensation de brûlure, de sable ou de corps étranger dans les yeux. Source d’inconfort, de douleur, les yeux secs peuvent générer une gêne visuelle, voire une atteinte de la cornée pouvant laisser des cicatrices et entraîner une baisse de la vision. La répercussion sur la vie quotidienne est souvent importante avec, par exemple, une diminution du temps de lecture ou d’utilisation d’un ordinateur.
Les facteurs liés à l’environnement sont fréquents, mais les médicaments représentent une part importante du problème. Ils peuvent en être directement la cause ou être un facteur aggravant. Les médicaments les plus impliqués sont ceux ayant des effets dits atropiniques ou anticholinergiques. Ils ont pour effet indésirable d’inhiber certaines glandes sécrétrices, dont les glandes lacrymales, car ils agissent sur l’acétylcholine, un neuromédiateur qui augmente la production de différentes sécrétions, comme la salive, le mucus des poumons et… les larmes.
Les anticholinergiques sont utilisés pour soigner de nombreux troubles comme l’anxiété, l’incontinence urinaire, la
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Héloïse Rambert
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