Anne-Sophie Stamane
MasquesDifficile de s’y retrouver !
Aujourd’hui, les masques en tissu et chirurgicaux sont plus accessibles. Mais ils représentent un surcoût important et ne sont pas toujours accompagnés des informations nécessaires.
« Il est marqué 10 lavages mais vous pouvez aller jusqu’à 50 », assure machinalement le pharmacien au comptoir de son officine parisienne du 18e arrondissement. Pour 2,50 €, le client ne se fait pas prier. Il achète même un deuxième de ces masques en tissu « homologués Afnor », fabriqués au Pakistan. Renseignement pris, l’emballage arbore, au recto, le macaron officiel « filtration garantie, testé 10 lavages ». Au dos, l’explication suivante : « Nos masques ont été testés 10 lavages selon la norme Afnor. Les caractéristiques techniques du tissu permettent 50 cycles de lavage ménager à 60 °C. » Au consommateur de décider s’il s’en tiendra prudemment à la recommandation officielle ou s’il fera confiance au distributeur ! La même pharmacie vend des masques en tissu aux origines et aux propriétés encore plus mystérieuses. Conditionnés dans une pochette plastique individuelle, en coloris noir ou blanc, ils n’affichent que leur composition et les instructions de lavage sur une étiquette classique. Comme un simple accessoire de prêt-à-porter. Le nombre d’utilisations possibles n’est pas indiqué, le mode d’emploi ou le pays de provenance, non plus.
Information défaillante
Depuis l’arrivée des masques dans les commerces, l’information du consommateur ne pèse pas lourd face
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Isabelle Bourcier
Observatoire de la consommation