Anne-Laure Lebrun
MalvoyanceLes aides pour rester autonome
Grâce à la rééducation orthoptique, aux aides visuelles, mais également à l’accompagnement par un ergothérapeute, les personnes malvoyantes peuvent continuer à lire, écrire, cuisiner, bricoler...
Plus de 1,5 million de personnes en France sont malvoyantes ou concernées par ce qu’on appelle la basse vision, c’est-à-dire un déficit visuel qui ne peut pas être corrigé. Les plus âgés sont les principaux concernés : un tiers des plus de 75 ans est malvoyant. Glaucome, dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), rétinite pigmentaire, complications du diabète, conséquences d’un AVC, etc. De nombreuses maladies entraînent une perte de vision irréversible. Il devient alors difficile de reconnaître des visages, de manipuler des objets ou de se déplacer, surtout dans les endroits inconnus. Difficile mais pas impossible, grâce à la rééducation et certains dispositifs techniques.
« La rééducation ne s’adresse pas à tous les patients. Les plus dégourdis ou ceux ayant un déficit léger se passent de nous. Mais lorsqu’ils ont besoin d’un fort grossissement pour lire ou écrire ou qu’ils n’osent plus se déplacer, nous pouvons leur apprendre à compenser leur handicap. L’objectif n’est pas de retrouver les fonctions perdues, mais d’utiliser aux mieux la vision restante », explique Aurélie Le Pabic, orthoptiste au Mans, qui précise qu’une prise en charge ne devrait commencer que lorsque le trouble visuel est stabilisé. Avant
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