Thérèse Cote
Maladie de LymeDiagnostic : pourquoi le test fait tiquer
Le diagnostic de la maladie de Lyme se fonde en partie sur la sérologie. Mais celle-ci ne détecterait pas toutes les personnes atteintes. Explications.
Le nombre de cas de borréliose de Lyme augmente : de 69 pour 100 000 habitants en 2017 à 104 pour 100 000 personnes, soit 67 000 malades en France, en 2018. Transmise par une piqûre de tique, cette pathologie est devenue un problème de santé publique. Elle fait d’autant plus de bruit que son diagnostic divise violemment la communauté médicale et scientifique. Seule sa forme précoce et localisée met tout le monde d’accord. Que vous vous souveniez ou non d’avoir été mordu par une tique, l’apparition sur la peau d’un érythème migrant, plaque rouge en forme de cible qui s’élargit avec le temps, signe l’infection par une bactérie de type Borrelia, responsable de la maladie de Lyme. Direction le cabinet du médecin, qui prescrira aussitôt des antibiotiques. Il n’aura pas besoin de confirmation par analyse sérologique, d’autant qu’elle risquerait d’induire en erreur. À ce stade, la fiabilité n’est pas bonne.
Des symptômes non caractéristiques
Il n’est pas rare que l’érythème n’apparaisse pas, ou passe inaperçu, car il ne fait pas mal et ne démange pas. Des formes disséminées de la maladie, précoces ou tardives, sont susceptibles de se déclarer sans crier gare, jusqu’à plusieurs mois, voire plusieurs années après l’inoculation de Borrelia. Inflammation articulaire, paralysie faciale, engourdissement des membres ou
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Anne Bazélis