ENQUÊTE

Magasins de vracDes pionnières convaincues

Publié le 19 août 2020

De 18 magasins spécialisés dans la vente en vrac en 2015, la France est passée à plus de 430 aujourd’hui. Produits alimentaires, cosmétiques, entretien de la maison et droguerie, on peut désormais tout acheter ou presque en adaptant les quantités à ses besoins. La réduction des emballages est l’une des premières motivations des consommateurs qui se tournent vers ce type d’achat. À Vitré, le magasin « sans emballages » Mamie mesure s’inscrit dans une démarche verte plus globale, notamment en s’approvisionnant autant que possible en produits bio et locaux. Reportage dans une boutique où tout est pensé pour réduire l’impact environnemental.

Elles ont ouvert leur épicerie, Mamie mesure, à Vitré (35), en 2016, au moment où l’avenir de la vente en vrac semblait plus qu’incertain. Maud Pouteau et Amandine Chaudet n’ont rien d’opportunistes et leur conviction saute aux yeux. Tout, ici, est pensé dans un souci de cohérence. Au-delà de l’objectif « sans emballages », l’approvisionnement est autant que possible bio et local. « Et quand nous choisissons un fournisseur, nous lui posons invariablement cette question : “Peut-on vous retourner, pour réemploi, l’emballage dans lequel vous nous livrez les produits ?”, précise Maud Pouteau. Les bouteilles sont consignées et nous incitons nos clients à apporter leurs