Roselyne Poznanski
Le parcours de soins coordonnés
Mis en place en 2005, le parcours de soins coordonnés prévoit, entre autres, le recours systématique à un médecin traitant. Il faut donc le choisir et le déclarer. Explications.
→ Accès direct au Comparateur mutuelles santé de Que Choisir
Comment ça fonctionne ?
Pour être dans le parcours de soins coordonnés, il faut de façon quasi systématique, consulter son médecin traitant (et le déclarer), à charge pour celui-ci d’orienter ou non son patient vers un (autre) généraliste ou un (autre) spécialiste. Certaines spécialités sont dites en accès libre spécifique : gynécologie, ophtalmologie, stomatologie et chirurgie dentaire. La psychiatrie et la neuropsychiatrie le sont aussi mais uniquement pour les jeunes entre 16 et 25 ans. Il est alors possible de consulter directement, sans l’avis de son médecin traitant, un de ces spécialistes. Certaines situations permettent également de ne pas transiter par le médecin traitant : s’il est remplacé, en cas d’urgence, lors d’un déplacement.
Dans le cadre du parcours de soins, l’assurance maladie prend en charge 70 % du tarif conventionnel hors participation forfaitaire de 1 €. Dans le cas contraire, le taux de remboursement passe à 30 % : le reste à charge, c’est-à-dire le ticket modérateur, est donc plus important et la complémentaire santé ne prend pas en charge cette différence.
Qui est concerné ?
Toutes les personnes de plus de 16 ans, sauf celles affiliées à une caisse de sécurité sociale des territoires d’outre-mer (TOM). Les moins de 16 ans peuvent pour leur part consulter en accès direct toutes sortes de spécialistes sans recommandation préalable d’un médecin traitant.
Quelles évolutions ?
L’actuel projet de loi relatif à la santé prévoit l’instauration du médecin traitant pour les moins de 16 ans.
→ Accès direct au Comparateur mutuelles santé de Que Choisir