
Élisa Oudin
La plupart des firmes pharmaceutiques sont détenues par des sociétés financières. Le modèle français tend à s’en rapprocher. Quant aux labos chinois, à l’actionnariat en partie public, ils se développent.
Les laboratoires anglo-saxons continuent de mener la danse. Sur les 11 premiers groupes mondiaux, on compte 5 nord-américains, 3 suisses, 2 britanniques et 1 français. À eux seuls, ils commercialisent près de 60 % de la production pharmaceutique mondiale actuelle. Pour autant, impossible de dire que leur nationalité influence leur stratégie économique. Ces multinationales sont aux mains d’actionnaires institutionnels (fonds de pension, sociétés de capital-risque, banques), dont le principal objectif est d’assurer une gestion active de l’épargne et d’engranger des dividendes, plutôt que de satisfaire des ambitions de souveraineté nationale dans le domaine de la santé.
Pour rassurer les marchés, toutes ces firmes se sont lancées, dès la fin des années 1990, dans une course à la compétitivité, multipliant les plans de restructuration et de diminution des dépenses. Pour conquérir de nouveaux débouchés et réduire les coûts de production, elles se sont notamment implantées, il y a 30 ans, dans des pays « en voie de développement » (ainsi appelés à l’époque), à commencer par l’Amérique du Sud, la Chine et l’Inde. À coups de partenariats, de prises de participation ou d’ouvertures
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Élisa Oudin
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