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Marie Pellefigue
Malgré la crise sanitaire, et contrairement à ce que certains prédisaient, le marché de l’immobilier se porte comme un charme. Cet engouement est-il passager, ou bien va-t-il perdurer ? Décryptage.
« On a eu un petit trou d’air en 2020, dû au fait que nous n’avons pas pu réaliser de visites, et donc de transactions, pendant tout le confinement, remarque Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier. En 2021, le volume de ventes a été très important. À la fin septembre, nous en avions signé 7,6 % de plus qu’en septembre 2019, année qui était déjà un cru historique », ajoute-t-il. Ainsi, selon les professionnels, plus d’un million de biens ont changé de propriétaire en 2021. En dépit de ce dynamisme, une question demeure : cet emballement pour la pierre va-t-il se poursuivre en 2022 ? Difficile de formuler une réponse unique, car certains marchés commencent à caler. Notamment celui de Paris, où les acquéreurs se montrent plus mesurés qu’auparavant, et n’acceptent plus de payer au prix fort – soit plus de 10 000 € le mètre carré – un logement avec des défauts. C’est également le cas dans quelques cités balnéaires, où les envolées tarifaires avaient été colossales ces derniers temps, parfois de plus de 15 % en moins d’un an. Là aussi, depuis septembre, les acheteurs redeviennent raisonnables et ne suivent plus toutes les prétentions des vendeurs.
Un atterrissage en douceur du marché est probable en
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