Perrine Vennetier
Greffes de reinDes dons en chaîne
Depuis août 2021, une nouvelle modalité pour le don vivant de rein est autorisée afin de pallier la pénurie de cet organe.
Une personne vivante (donneur) ne peut légalement offrir son rein à une personne en attente de greffe (receveur) que si elles sont affectivement proches (parent, famille, ami…). Pour que la greffe prenne, elles doivent être biologiquement compatibles (au niveau du système sanguin ABO et du système immunologique HLA). Mais, dans 1/3 des cas, les proches ne sont pas compatibles. Pour sortir de cette impasse, la réglementation autorise désormais le don en chaîne.
→ L'intérêt Les échanges s’effectuent entre donneur et receveur non proches, ce qui élargit les possibilités et augmente la probabilité pour une personne en attente de rein d’être greffée.
Un outil suffisant contre la pénurie ?
L’autorisation récente des « chaînes de dons » s’inscrit dans un contexte de pénurie de reins en France. En 2021, plus de 20 000 personnes étaient en attente de greffe, quand 3 000 environ ont été réalisées. Cela peut-il combler ce manque ? Selon une modélisation effectuée pour l'Agence de la biomédecine, elles pourraient doubler le nombre de greffes de donneurs vivants par rapport à la situation actuelle. Les résultats pourraient être encore meilleurs si un cercle vertueux s'enclenchait : plus il y a de participants, plus il y a de greffes, et plus il y a de greffes, plus il attire de participants. Il faudrait pour cela que
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