ENQUÊTE

Familles recomposéesLa succession pour tous

C’est une évidence, le sens du mot « famille » a bien changé. Les mœurs ont profondément évolué en un demi-siècle, et en dépit des évolutions du droit et de la fiscalité pour « coller » aux usages, la succession des familles dites recomposées mérite attention.

La notion de cellule familiale a très fortement évolué en France au cours des cinquante dernières années. Si dans les années 1970, un foyer typique se composait d’un couple hétérosexuel marié avec deux ou trois enfants, cette définition a désormais volé en éclats. Car après une première union, pas forcément légitimée devant monsieur le maire, de plus en plus de personnes se séparent puis « refont » leur vie. Ainsi, la « famille traditionnelle » n’est plus la norme absolue, et il faut désormais compter sur la famille recomposée. Conséquence immédiate de ces changements sociologiques : le droit, autrefois centré sur un foyer classique, a évolué. À titre d’exemple, depuis le 1er janvier 2006, il n’existe plus de distinction entre les enfants naturels, nés hors mariage, et les enfants légitimes. Logique, puisque aujourd’hui plus d’un enfant sur deux naît de parents qui ne sont pas mariés.

Une situation qui peut se révéler dangereuse

Même si les mentalités et le code civil évoluent, le fait de vivre dans une famille recomposée peut être source de tensions. Outre que des beaux-parents doivent

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Pauline Janicot

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Marie Pellefigue

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