Arnaud de Blauwe
Contrats d’assurance obsèquesTriste constat
Non-revalorisation du capital, défaut d’information… les abus sont ici encore trop nombreux.
Avec un contrat d’assurance obsèques en capital, on anticipe ses funérailles afin de ne pas laisser cette dépense à ses proches. Le principe ? Choisir un montant qui sera versé après le décès pour les régler. Les sommes débloquées sont très variables (de 4 000 € à plus de 10 000 €). Pour alimenter cette cagnotte, le souscripteur verse sa cotisation en une fois ou chaque mois (en général, de 20 € à 40 €), sur une période pouvant s’étaler sur vingt ans. Bien sûr, plus on adhère tard, plus la mensualité sera élevée. Cette formule diffère des contrats obsèques en prestations. Moins répandus, ils assurent au bénéficiaire une prise en charge de son inhumation ou de sa crémation par une entreprise de pompes funèbres.
Une formule faussement séduisante
Toujours est-il que le concept séduit de plus en plus de monde. D’après la Fédération française de l’assurance (FFA), environ 4,5 millions de contrats obsèques ont déjà été signés, soit un encours de 1,5 milliard d’euros. Mais la formule recèle des pièges. Dans une étude récente sur les contrats en capital, nos confrères de 60 millions de consommateurs alertaient : « Assurance obsèques : on cotise souvent à perte ! » Et le magazine d’expliquer : « On pense par ce moyen mettre ses proches à l’abri en leur garantissant un capital pour financer les funérailles. Pourtant, l’objectif est souvent difficile à atteindre, voire
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Sandrine Girollet
Observatoire de la consommation