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Élisa Oudin
De plus en plus de municipalités négocient, pour le compte de leurs administrés, une complémentaire santé ou, plus récemment, une multirisque habitation. Y souscrire est-il une bonne idée ?
À la rentrée 2021, la mairie de Paris a fait figure de pionnière en annonçant le lancement d’une assurance multirisque habitation (MRH) à tarif compétitif pour ses administrés. La ville souhaiterait qu’ils puissent en profiter dès l’été 2022. Ce n’est pas la première collectivité locale à mettre en place un tel contrat à destination des usagers. Dans le domaine de la santé, plusieurs milliers de municipalités proposent déjà une complémentaire à prix négocié, appelée « mutuelle communale », à leurs habitants et travailleurs locaux. Après le secteur de la couverture santé, les villes, et même des départements et des régions, investissent donc le champ de la MRH. Comment ces deux solutions fonctionnent-elles ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients et à qui s’adressent-elles ? Que Choisir fait le point.
« Le droit à la couverture santé pour tous », « Une complémentaire santé de qualité au meilleur tarif »… Drapées dans ces slogans, plus de 5 000 mutuelles communales ont vu le jour depuis 2013. La première est née à Caumont-sur-Durance (84). Trois ans plus tard, Drancy (93) est la première ville de plus de 50 000 habitants à sauter le pas. La formule est expérimentée par de petites communes comme
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Élisa Oudin
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