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Anne-Sophie Stamane
Les certificats demandés par les clubs et autres associations, pour la pratique sportive régulière comme pour les compétitions occasionnelles, doivent-ils être maintenus ?
Alors que la sédentarité fait des ravages en France, c’est pour faire du sport… qu’il faut prouver être en pleine forme ! Qu’il s’agisse de badminton ou d’Aquagym, de yoga ou de karaté, le certificat d’absence de contre-indication (CACI) est un passage quasi obligé, dès lors que l’activité est encadrée. Seules les salles de sport semblent faire exception. Résultat, à chaque rentrée, c’est la ruée chez les médecins pour obtenir le précieux sésame. En 2017, un changement de réglementation a un peu fait baisser la pression. Pour une licence en club, sauf sports à risque, le CACI est désormais valable 3 ans, quelle que soit la discipline. Il n’est plus impératif de le renouveler chaque année. Dans les faits, cette possibilité donnée aux clubs affiliés à une fédération d’alléger la contrainte est loin d’être entrée dans les mœurs. Nous l’avons constaté en interrogeant notre lectorat fin 2018. Sur 3 503 personnes ayant répondu à notre questionnaire, 1 508 s’étaient réinscrites dans un club ou une association liés à une fédération. Or, pour 42 % de ces réinscriptions, un nouveau certificat a été exigé alors que remplir le questionnaire de santé prévu par la loi (voir infographie) aurait suffi.
Autre évolution, les jeunes pratiquant le sport dans le cadre de l’Union nationale
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Isabelle Bourcier
Observatoire de la consommation
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