Anne-Laure Lebrun
Bronchites et pneumoniesDes infections parfois graves
La saison de la toux est de retour. Bronchite, pneumonie ou aggravation de BPCO ? Ces infections respiratoires doivent être bien distinguées pour être traitées de la meilleure façon.
Les températures baissent, et les virus pointent le bout de leur nez. Comme chaque hiver, les éternuements, la toux et le nez qui coule sont de retour. Les infections respiratoires sont le premier motif de consultation chez le généraliste. Elles comprennent deux grands types de pathologies, qui peuvent être associées ou non. Les premières sont les infections respiratoires dites hautes parce qu’elles touchent l’appareil respiratoire au-dessus de la gorge. Elles recouvrent les rhinopharyngites (ou rhumes), otites, sinusites, angines, laryngites, etc. Elles ne font pas directement l’objet de ce dossier, même si elles peuvent précéder ou survenir en même temps que le second type d’infections respiratoires, celles dites basses. Ces dernières, aussi appelées bronchopulmonaires, concernent la partie inférieure de l’appareil respiratoire : la trachée, les bronches et les poumons (voir ci-dessous). Chez l’adulte, elles englobent la bronchite aiguë, qui représente 70 % de ces infections respiratoires basses, la pneumonie aiguë (communautaire ou nosocomiale) et les exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Selon le microbe en cause et l’état de santé du patient, ces infections peuvent être relativement bénignes – bien que parfois longues
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