Elsa Casalegno
Bien-être animalLe consommateur détient la clé
Nous voulons tous de meilleures conditions de vie pour les animaux d’élevage. Aiguillonnés par les associations de protection animale, poussés par les distributeurs et les fabricants, les éleveurs s’efforcent de nous satisfaire. Des solutions se dessinent, plus ou moins efficaces et soulevant parfois d’autres problèmes qu’il faut à leur tour prendre en compte. Mais elles ont un prix. Sommes-nous prêts à le payer, alors que l’État lui-même rechigne à apporter un soutien politique et financier à cette évolution ?
Depuis quelques années, la grande distribution lance des initiatives en faveur du bien-être animal (BEA), entraînant dans son sillage ses fournisseurs du secteur agroalimentaire. Tous vantent des vaches au vert, des porcs heureux et des poules libres… Une promesse parfois difficile à tenir, car c’est au seul premier maillon de la chaîne – l’éleveur – qu’il revient de transformer le rêve en réalité. Certaines solutions sont déjà appliquées mais d’autres tardent à être mises en œuvre, pour diverses raisons : poids de l’habitude, manque d’appuis techniques, coûts… Les producteurs peuvent aussi se retrouver devant de sérieux dilemmes. Offrir plus de liberté de mouvement aux animaux accroît dans certains cas les risques de blessure, de maladie, voire de mortalité. Ainsi, ne pas attacher les truies après la mise bas signifie davantage de porcelets
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