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Audrey Vaugrente
Nous avons tous constaté l’impact de notre cerveau sur nos intestins avant un rendez-vous important. On sait moins à quel point la réciproque est vraie.
Maux de ventre, perte d’appétit, prise de poids... Ces troubles digestifs et métaboliques sont souvent observés chez les personnes atteintes de pathologies psychiques comme la dépression ou l’anxiété. Elles en souffrent davantage que le reste de la population. Cela n’est pas totalement dû au hasard, car il existe un lien étroit entre le fonctionnement de nos intestins et celui de notre cerveau. Au cœur de cette interaction, le microbiote intestinal.
Parmi les milliards de bactéries qui le composent, certaines produisent des neurotransmetteurs, ces messagers chimiques qui participent à la communication entre le cerveau et l’organisme. Citons, par exemple, la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine. Ces bactéries produisent aussi d’autres composés – comme le butyrate, un acide gras à chaîne courte aux effets anti-inflammatoires, qui pourrait exercer également des effets antidépresseurs. Toutes ces substances communiquent avec le cerveau par le biais de l’axe intestin-cerveau. En effet, l’intestin contient lui aussi des neurones, qui échangent avec le cerveau via des liaisons nerveuses ou le système immunitaire. Et si le microbiote intestinal agit sur le cerveau, l’inverse est également vrai.
Lorsque l’équilibre de ces bactéries intestinales est rompu (on parle de
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