Frédéric Giquel
Assurance vie ou décèsDe 45 à 60 ans : Assurance vie contre produit retraite
À cet âge, le plan d’épargne retraite rebat les cartes chez les plus fiscalisés. Et l’assurance décès devient moins prioritaire à mesure que le patrimoine grossit.
Sur le plan monétaire, la période 45-60 ans est assez lourde à porter, avec des engagements financiers nombreux (emprunt immobilier, études des enfants, projets familiaux, dépenses de santé, etc.). Et une problématique retraite dont on est abreuvé. Depuis vingt ans, l’assurance vie a en partie bâti son succès sur cette thématique, supplantant toutes les solutions financières concurrentes, y compris les ex-produits retraite spécifiques (Perp, Préfon, Madelin, etc.). L’investisseur était rationnel et allait là où son intérêt le portait, donc vers l’assurance vie, pour se constituer un capital en vue de sa retraite. Logique, compte tenu des atouts de ce placement : souplesse, diversité des solutions d’investissement, fiscalité, etc. Mais la donne va-t-elle changer ?
Le Perin dans la balance
Depuis octobre dernier, un nouveau Plan d’épargne retraite individuel, dit Perin, a fait son apparition dans les linéaires commerciaux des établissements financiers. Également gérés par les assureurs, ces plans retraite ouvrent une brèche dans le « tout-assurance vie ». Selon Gaultier Lauriau, directeur patrimonial d’Aviva France, « pour une personne ou un couple dans une tranche d’imposition élevée, l’assurance vie est à mettre en balance avec ce Perin, qui a gagné en
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