Frédéric Giquel
Assurance vie ou décèsDe 18 à 30 ans : Bâtir une épargne pour ses projets
À 20 ans, qui se soucie d’assurance vie ou décès ? La seconde n’a pas d’utilité tant qu’on est jeune célibataire. L’assurance vie, elle, est adaptée pour préparer un futur achat immobilier.
Retour sur une définition. L’assurance décès vise à soulager financièrement ses proches si on passe de vie à trépas. Ce n’est donc pas une préoccupation première quand on a 20 ans, voire plus. Car protéger qui ? De manière générale, on s’intéressera à ce type d’assurance une fois en couple, et plus encore avec charge d’âmes. Si c’est le cas avant 30 ans (et après aussi, du reste), cette couverture individuelle doit être préconisée, tant elle ne grève pas un budget. Ainsi, pour 7 à 9 euros par mois, vous pouvez, à 25 ans, être couvert en décès « toutes causes » pour un capital de 70 000 euros… Là encore, faites quelques comparaisons. Pour les jeunes de 18 à 29 ans, le Crédit agricole propose, à un tarif de 3 euros par mois, un capital assuré de 20 000 euros. Chez d’autres assureurs, ce sera 2 euros mensuels. L’écart semble faible… quand il est en réalité de 50 % !
L’épargne de précaution
Du côté de l’épargne, on navigue aussi à vue quand on a la vingtaine. Alors, que faire ? En démarrant dans la vie professionnelle, on commencera par se constituer une part de liquidités immédiatement disponible sur un livret A ou LDDS, si ce n’est pas déjà fait. On parle, à ce niveau, d’épargne de précaution, pour faire face
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