
Frédéric Giquel
Écartez d’emblée l’assurance décès, c’est hors sujet avec un mineur. En revanche, l’assurance vie sera utile pour lui bâtir un pécule en vue de ses études supérieures. Ici, si on veut être efficace, le choix du contrat sera décisif.
Pour les mineurs, tout commence par ce que permet la loi. Ou plutôt ce qu’elle interdit. Selon l’article L. 132-3 du code des assurances, on ne peut pas souscrire une assurance décès sur la tête d’un enfant de moins de 12 ans. Passé cet âge, c’est possible, mais l’intérêt est nul. On ne spécule pas sur la mort d’un enfant ! La question de l’assurance décès étant tranchée, qu’en est-il de l’assurance vie ? Là, les cartes sont rebattues. D’abord, en combattant un réflexe très partagé dans les familles, celui d’ouvrir et d’alimenter un livret A pour les anniversaires et autres fêtes. Et de se dire qu’à sa majorité, ce petit capital constitué servira à financer ses études ou son permis de conduire. Cette solution a l’avantage de la simplicité, mais c’est une tirelire moins rentable que l’assurance vie. Le livret Jeune fait mieux que le livret A, pensez-vous ? C’est vrai, il rapporte 1,5 % ou 1,75 % dans la plupart des banques. Mais il est réservé aux 12-25 ans et plafonné à 1 600 euros. Pas vraiment comparable donc. Mieux vaut l’utiliser pour l’argent de poche des enfants.
Un livret A est sécurisé par définition, le capital versé ne
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