Frédéric Giquel
Assurance décèsLes points à surveiller
Toutes les assurances décès se ressemblent. La lecture d’un contrat est fastidieuse et renseigne peu sur ses avantages et faiblesses. Voici les six questions qui valent d’être posées.
Que signifie “à fonds perdus ?”
Il faut, d’emblée, distinguer le type d’assurance décès à souscrire. Le contrat pour protéger votre famille à des moments précis de votre vie porte un nom, c’est la « temporaire décès ». Avec elle, vous cotisez une année pour vous couvrir, puis une autre si vous ne dénoncez pas le contrat, et ainsi de suite. Vous ne décédez pas, tant mieux, mais les cotisations sont perdues, c’est le principe de l’assurance à fonds perdu. Il faut privilégier ce type de contrat. Vous pouvez aussi récupérer une partie de vos cotisations avec une assurance décès « vie entière », mais son coût est bien plus élevé, et son fonctionnement, complexe. À éviter.
Combien ça coûte ?
Ici, le prix est un élément central, notamment celui de votre cotisation. Ne vous limitez pas à une offre, comparez (en ligne) au moins cinq contrats à garanties quasi identiques, car il peut y avoir de grands écarts.
Exemple. Un non-fumeur de 40 ans paiera (sur une trentaine de contrats analysés), 9 à 16 euros/mois pour un capital décès (toutes causes) de 50 000 euros. Soit 80 % d’écart ! Attention, une cotisation basse peut cacher des garanties allégées, une tarification moins attractive sur une autre tranche d’âge ou des surprimes en cas de réponses défavorables au
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