Yves Martin
Assistance à la conduiteDes dispositifs encore mal maîtrisés
Les systèmes d’assistance à la conduite, prémices de la voiture autonome du futur, secondent le conducteur. Or, notre enquête dévoile que ce dernier méconnaît encore ces outils, au risque d’avoir des réactions inadaptées. Nos tests confirment que sa vigilance demeure primordiale.
En attendant la voiture autonome, les dispositifs d’aide à la conduite, indispensables à son avènement, prolifèrent dans les habitacles. Certains de ces Adas (Advanced Driver Assistance Systems, pour systèmes avancés d’assistance au conducteur) ont même été rendus obligatoires sur les nouveaux modèles par le Parlement européen, à partir de mai 2022. Sont concernés, par exemple, le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage automatique d’urgence et la surveillance de vigilance du conducteur. Bruxelles avance que l’erreur humaine est la cause de 95 % des accidents et, selon la rapporteure du Parlement, Róza Thun, ces équipements contribueront à éviter jusqu’à 25 000 décès et 140 000 blessés graves par an en Europe d’ici à 2038.
Le bilan de la Sécurité routière de mai 2019 détaille que l’inattention, la somnolence ou le malaise du conducteur seraient à l’origine de 20 % des accidents mortels et que le changement de file inopiné en provoquerait 4 %. Sur le papier, les Adas semblent donc une réponse appropriée pour atteindre l’objectif de la Commission européenne.
Une mauvaise utilisation est possible
Mais, dans la réalité, c’est un
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Murielle Bailly-Gasnier
Lars Ly
Rédacteur technique