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Emmanuelle Billon-Bernheim
Les fêtes approchent et, avec elles, une consommation souvent accrue d’alcool. Si vous prenez des médicaments, quelques précautions s’imposent. Contrairement à la croyance populaire, l’alcool ne diminue pas l’effet des antibiotiques (sauf un). Cependant, il interagit avec plusieurs médicaments. Les effets dépendent de la quantité absorbée, mais ils sont aussi très différents d’une personne à l’autre.
Un verre de vin de temps à autre ne pose pas de problème, mais une forte prise d’alcool en une occasion augmente l’effet des antivitamines K (acénocoumarol/Sintrom), de la warfarine (Coumadine) et du fluindione (Préviscan). Cela entraîne un surdosage et un risque accru de saignements.
La consommation d’alcool induit un risque d’hypoglycémie grave, surtout si elle est associée à la prise d’insuline ou de médicaments insulinosécréteurs. En plus, les signes précurseurs peuvent être confondus avec l’état d’ébriété. Ce risque est accentué si l’alcool est consommé seul, en apéritif par exemple. Un conseil : pas d’alcool le ventre vide !
Associer une grande quantité de boissons alcoolisées (de façon quotidienne ou occasionnelle) à une prise excessive de paracétamol entraîne le risque de souffrir d’une hépatite aiguë. Comme l’alcool et
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Emmanuelle Billon-Bernheim
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