VinsLe goût de bouchon
Le « goût de bouchon », c’est la hantise de tout amateur de vin lorsqu’il ouvre une bonne bouteille. Mais si le le défaut est avéré, le consommateur n’est pas sans droits.
Les origines du mal
Même les plus grands crus ne sont pas à l’abri de la contamination par le trichloroanisole ou TCA, une molécule fabriquée par des moisissures indétectables, nichées dans le liège. S’il suffit de passer le vin en carafe ou de le laisser s’aérer pendant quinze à vingt minutes pour dissiper les effluves déplaisantes liées à la réduction (manque d’oxygène), il n’existe aucun remède contre le « goût de bouchon ». Celui-ci a même tendance à s’amplifier lorsqu’on laisse s’aérer le vin dans le verre.
Échange ou remboursement
Au restaurant, lorsqu’un vin est bouchonné, le faire constater entraîne généralement le remplacement de la bouteille. Il en va le plus souvent de même chez un caviste à condition de lui rapporter rapidement la bouteille incriminée. Les choses se compliquent en cas d’achat en grande surface ou sur un site de vente en ligne. Pourtant, dès lors que le défaut est avéré, vous êtes en droit d’obtenir du vendeur l’échange ou le remboursement de la bouteille. Et en cas de difficultés, vous pouvez faire jouer deux garanties. La première est la garantie légale des défauts ou vices cachés (art. 1641 du code civil). Elle s’applique lorsque le produit vendu présente des défauts cachés qui le rendent impropre à l’usage
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