Florence Humbert
VinsDécrypter les étiquettes
AOC/AOP, IGP, vins de France… depuis le 1er août 2009, une nouvelle classification des vins a été mise en place par la Commission européenne. Objectif : remettre de l’ordre dans une offre devenue peu lisible pour les consommateurs.
La nouvelle segmentation distingue dorénavant deux grandes catégories : les vins sans indication géographique (VSIG) et les vins de territoire, eux-mêmes divisés en deux sous-catégories, les vins avec indication géographique protégée (ou IGP) et les appellations d’origine protégée (ou AOP). Cette classification ne bouleverse pas fondamentalement nos anciennes catégories nationales : AOC, vins de pays, vins de table. Pourtant, les changements se révèlent moins anodins qu’il n’y paraît.
Les AOC/AOP (appellation d’origine contrôlée/appellation d’origine protégée)
L’appellation d’origine protégée (AOP) est l’équivalent européen de nos appellations d’origine contrôlée (AOC). Les vignerons peuvent d’ailleurs afficher l’une ou l’autre dénomination sur leurs bouteilles. Inventée dans les années 30, l’appellation d’origine contrôlée garantissait l’authenticité de vins provenant d’une aire géographique précise, et élaborés selon des usages « locaux, loyaux et constants ». Mais au fil des ans, le concept a peu à peu dévié de ses principes fondamentaux. Dans beaucoup d’appellations, le lien du sol avec le vin s’est progressivement estompé sous le rouleau compresseur de l’œnologie moderne et de l’agriculture
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