Vins bioComment s’y retrouver
Biologiques, biodynamiques, nature, les vins « verts » sont de plus en plus prisés. Sur quels plans se différencient-ils du tout-venant des bouteilles ?
Les vins biologiques
Ils sont pourvus du label européen auquel le viticulteur peut ajouter, s’il le souhaite, le label français. Viticulteurs comme distributeurs sont contrôlés annuellement par un des 9 organismes certificateurs agréés par l’État (Ecocert, Bureau Veritas, etc.). La culture des vignes se fait sans recours à des produits chimiques de synthèse. Les engrais sont naturels (matières organiques), on lutte contre les maladies grâce à différentes méthodes encadrées par un règlement européen. Citons par exemple l’utilisation de cuivre, de soufre, d’extraits de plantes, ou encore la lutte biologique (lâcher de prédateurs des ravageurs, phéromones sexuelles, etc.). La vinification, elle, est encadrée depuis 2012 seulement. Si le cahier des charges interdit les pratiques les plus « industrielles », certains pensent qu’il ne va pas assez loin, non pour des raisons de santé publique mais de respect de l’identité du produit. Bien que les seuils maximaux de sulfites soient un peu inférieurs aux vins conventionnels, ils sont toujours susceptibles de donner des maux de tête aux personnes prédisposées.
Bon à savoir. La mention « en conversion vers l’agriculture biologique » signifie que le domaine était auparavant en agriculture conventionnelle et qu’il applique désormais
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