Anne-Laure Lebrun
Traumatisme crânienMême léger, il n’est pas bénin
Quelle que soit sa gravité, un traumatisme crânien peut avoir des séquelles neurologiques, qu’il convient de connaître pour mieux s’en remettre.
Un coin de fenêtre laissé ouvert, une chute, un objet lourd reçu sur la tête, un accident de la route… La survenue d’un choc et d’une blessure à la tête est vite arrivée. Ces incidents sont le plus souvent sans conséquence grave et se limiteront à une bosse. Apposer de la glace suffira. Mais pour certains, le coup aura été plus violent.
Parmi ces cas qui semblent plus sérieux, une plaie du cuir chevelu nécessitant quelques points de suture ou une fracture du crâne ont pu survenir. Ces situations impressionnantes ne veulent pas toujours dire que le cerveau est touché. À l’inverse, il arrive que le crâne soit intact, mais que le cerveau ait été endommagé – on parle alors de traumatisme crânien. Il ne faut donc pas hésiter à se rendre aux urgences rapidement pour le diagnostiquer et éventuellement détecter les lésions cérébrales. Dans 80 % des cas, il s’agit d’un traumatisme crânien dit léger.
Quelle gravité ?
Juste après le choc ou quelques heures plus tard, des symptômes peuvent être observés : perte de connaissance, somnolence, amnésie (la personne ne se souvient plus de l’accident), forts maux de tête, vomissements persistants, crise d’épilepsie. Leur apparition est un signal d’alerte qui doit inciter à se rendre aux urgences le plus vite possible. « Ces signes attestent d’une gravité
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