Rosine Maiolo
SuccessionPremières réactions au lendemain du décès
À la difficulté de perdre un être cher s’ajoute une multitude de démarches à réaliser au plus vite. Quelques bons réflexes mettront les conflits à distance.
« Se servir dans le patrimoine du tout juste défunt, voilà la plus grosse erreur commise par les héritiers », selon Me Cazals. « Dans les familles, il y a souvent des “dominants” qui prennent des décisions sans concertation et sans avertir les autres. Or, ils doivent avoir à l’esprit qu’ils auront toujours des comptes à rendre, et surtout que cela finira probablement mal. » La période est délicate, car la mort d’un parent peut faire ressurgir des blessures et conduire à des réactions inappropriées. C’est pourquoi il est recommandé de rester prudent et de respecter les droits de chacun.
S’assurer du blocage des comptes
Pour éviter des opérations suspectes sur le compte du défunt, les héritiers doivent informer au plus vite la banque du décès, qui procédera alors à un blocage. Ainsi, les procurations existantes ne seront plus valables, et si l’un des héritiers possède la carte bancaire du défunt et son code, ce qui est très fréquent, il lui sera impossible de l’utiliser. Par ailleurs, notez qu’un prélèvement exceptionnel de 5 000 € au maximum peut être fait sur le compte bancaire de la personne décédée pour régler ses obsèques ; celui qui a acquitté la note devra présenter la facture à la banque. La société de pompes funèbres peut aussi se faire payer directement
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