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Anne-Laure Lebrun
Quand les intestins ou le système urinaire sont endommagés, il faut parfois créer une petite ouverture dans l’abdomen pour évacuer les matières fécales ou l’urine : c’est la stomie. Elle bouleverse le quotidien et l’image de soi, mais permet de retrouver une vie normale.
Stomie. Le mot est lâché par le chirurgien. Pour beaucoup, il n’évoque rien ou alors il suscite peur et angoisse. « Anus artificiel », « poche », etc. Il faut dire que les termes utilisés pour décrire cet abouchement de l’intestin ou du système urinaire à la peau sur lequel on fixe une poche pour recueillir les selles ou les urines sont peu élogieux. Pourtant, cette intervention permet à de nombreux malades atteints de cancer ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin de reprendre leurs loisirs, de se délecter d’un bon repas ou de voyager. À condition de s’approprier sa stomie et les soins qu’elle exige.
Si les fuites de selles ou d’urine peuvent survenir au début parce que les soins ne sont pas tout à fait maîtrisés, leur répétition n’est pas normale. « Elles peuvent être liées à un appareillage inadapté ou à de petites lésions cutanées qui empêchent une bonne adhérence de la poche à la peau. Il est important d’en parler avec l’infirmière stomathérapeute », explique Michel Liberatore, porteur d’une stomie depuis 1997 et secrétaire général de l’association AFA Crohn RCH France.
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