Somnolence au volantÉvitez-la !
Sur autoroute, la somnolence au volant est en cause dans un accident sur trois (soit 57 tués en 2007). Une étude fondée sur les déclarations de 40 000 automobilistes permet de mieux la cerner. Rappel des règles de sécurité.
Identifier les signes
Près de 30 % des conducteurs disent « avoir souffert de somnolence au moins une fois dans l'année écoulée ». Ce qui doit alerter ? Des paupières lourdes, la raideur de la nuque ou l'envie de bâiller. « Ce sont des signes de dangerosité déjà extrême, comme si vous étiez ivre au volant, précise l'auteur de l'étude, le Pr Pierre Philip, du CHU de Bordeaux. Dès qu'ils apparaissent, une réaction s'impose ! »
Réagir immédiatement
Il est impératif de s'arrêter le plus vite possible, pour faire une sieste de 20 à 30 minutes ou boire deux tasses de café fort. « On restaure ainsi un certain niveau d'éveil », précise le Pr Philip. Attention, même si cela « requinque » le conducteur, celui-ci doit ensuite suspendre rapidement son voyage : il a en effet besoin d'« un vrai épisode de sommeil ». Par ailleurs, « ces contre-mesures à la somnolence sont très personnelles, prévient le Pr Philip. Tous les sujets ne réagissent pas de la même manière. Elles doivent donc avoir été "testées" au préalable ».
Mieux vaut prévenir
Ne diminuez pas votre temps de sommeil dans les jours qui précèdent un
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