Emmanuelle Billon-Bernheim
SeniorChuter n’est pas une fatalité
Si vous êtes tombé au cours de l’année dernière, sans trop de conséquences espérons-le, mauvaise nouvelle : un antécédent de chute prédit souvent de nouvelles chutes. Le risque peut être multiplié par 4. Mais bonne nouvelle : des solutions existent. Une étude anglaise a montré que les personnes de plus de 60 ans qui avaient chuté et bénéficié d’une prise en charge préventive tombaient deux fois moins par la suite que les autres personnes. Au programme : des exercices d’équilibre et de renforcement musculaire, une évaluation des dangers suivie d’une adaptation de leur habitat, une réévaluation des médicaments consommés, un bilan visuel et auditif, des conseils de santé et nutritionnels, une modification de certains de leurs comportements. Alors, pas d’hésitation, passez à l’action !
Passé un certain âge, les chutes deviennent un phénomène relativement commun et fréquent. Elles sont la première cause de mortalité par accident chez les plus de 65 ans. Elles sont aussi l’une des premières causes de perte d’autonomie : 40 % des personnes hospitalisées après une chute ne peuvent plus vivre chez elles et doivent être accueillies en établissement. Le fait de tomber a également un fort retentissement psychologique : peur de chuter à
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