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Oriane Dioux
La sécheresse oculaire peut être très gênante. Heureusement, elle est le plus souvent sans gravité. La solution pour apaiser les symptômes consiste généralement en l’application de substituts de larmes.
Picotements, sensation de grain de sable, paupières collées au réveil, sensibilité à la lumière, brûlures, œil rouge, etc. Avoir les yeux secs est un phénomène courant. Sa fréquence augmente avec l’âge et touche surtout les femmes après la ménopause. Principalement composées d’eau et de lipides, les larmes forment une fine couche à la surface de l’œil qui l’hydrate, le protège des agressions extérieures (poussières, allergènes, bactéries, etc.) et lubrifie les paupières. Parfois source d’un inconfort très important, la sécheresse oculaire est le plus souvent sans gravité et n’entraîne pas de perte de la vue, contrairement à une croyance très répandue.
La diminution de la quantité de larmes et la baisse de leur qualité sont les principales causes de la sécheresse oculaire. Auparavant, on considérait que l’une ou l’autre était en jeu. En réalité, ce sont souvent les deux.
Les glandes lacrymales ne produisent plus assez d’eau. L’âge, responsable de l’atrophie de ces glandes, une diminution de la production d’hormones avec la ménopause, la prise de certains médicaments ou, plus rarement, des maladies auto-immunes peuvent entraîner ce déficit.
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