
Stéphany Gardier
Les liens entre l’alimentation et les troubles neurologiques et psychiques sont de mieux en mieux compris. Certaines habitudes alimentaires donnent un vrai coup de pouce à la santé de notre cerveau.
Nous sommes aujourd’hui plutôt bien informés sur les aliments à privilégier ou à éviter pour limiter les risques de cancers et de maladies cardiométaboliques (surpoids, hypertension, diabète de type 2, infarctus…). Mais nous faisons moins naturellement le lien entre le contenu de notre assiette et le fonctionnement de notre cerveau. Il est vrai que les recherches dans ce domaine, nommé neuropsychiatrie nutritionnelle, sont assez récentes. Les résultats obtenus depuis une quinzaine d’années valident l’importance de soigner son assiette. Le suivi d’un régime appelé Mind (Mediterranean-Dash Intervention for Neurodegenerative Delay) semble ainsi limiter le déclin cognitif et le risque de maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. Du côté des troubles psychiques, une méta-analyse de 2018 a montré que le risque de survenue d’un épisode dépressif était réduit de 33 % chez les personnes qui adhéraient le mieux au régime méditerranéen.
La consommation de boissons alcoolisées peut provoquer un sentiment de détente ou d’humeur plus légère. Mais, passé cette première impression, elle a plutôt tendance à avoir un impact négatif sur l’humeur et les troubles psychiques de manière plus
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Stéphany Gardier
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