Santé mentaleParler, ça fait du bien

Parler… mais pour quoi faire ? Pas forcément pour obtenir une réponse, une solution ou avoir un avis. Le simple fait de mettre des mots sur ce que l’on ressent, de vider son sac comme on le dit familièrement, procure bien souvent un véritable apaisement. Mais alors, vers quelle personne se tourner ?

Se confier à un proche

Entretenir ou développer l’habitude de solliciter une personne de confiance, un ami ou un membre de la famille en cas de souci est un bon réflexe. Pouvoir s’ouvrir à quelqu’un que l’on estime bienveillant lorsqu’on éprouve des émotions trop fortes (tristesse, anxiété, stress, colère…) est précieux.

Contrer les ruminations

Face à un deuil, l’annonce d’une maladie, d’un licenciement ou parfois de choses qui semblent plus anodines, il n’est pas toujours facile d’avouer que nous rencontrons des difficultés, ni de nommer ce que nous ressentons. Parler avec un proche aide à y voir plus clair et à mobiliser des ressources qui paraissaient hors de portée. Le « dialogue avec soi-même » qui s’instaure en période de crise est parti­culièrement pernicieux. Peu à peu, la source de notre mal-être prend tout l’espace. Nous ruminons sans trouver d’issue et le problème nous semble de plus en plus ingérable.

Il va de soi qu’il vaut mieux