SantéLe don d’organe du vivant
Le don du vivant est encore peu connu en France. Pourtant, cette pratique présente d’excellents résultats pour les patients (meilleure qualité de greffon, moins d’attente). Le point sur ce don de soi bien particulier.
Quels organes peut-on donner de son vivant ?
Il s’agit essentiellement du rein, seul organe entier dont on peut faire don de son vivant, car on peut vivre avec un seul rein. En 2016, les candidats à une greffe de rein représentaient 78 % de la liste nationale d’attente, tous organes confondus. Sur les 3 615 greffes de rein réalisées en 2016, 576 venaient de don du vivant. Dans une moindre mesure, on peut également faire don d’un lobe du foie.
Qui peut donner un rein ?
Un parent ou un enfant du receveur, son conjoint, son frère ou sa sœur, un grand-parent, son oncle ou sa tante, un cousin germain, le conjoint d’un des parents ou toute personne apportant la preuve d’une vie commune ou d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur. Quel que soit le lien entre donneur et receveur, toute forme de pression psychologique ou financière est interdite par la loi. C’est pourquoi le candidat au don doit exprimer son consentement devant le président du tribunal de grande instance. Le donneur peut revenir sur sa décision à tout moment.
Donneur et receveur doivent-ils être compatibles ?
La meilleure compatibilité possible assure un minimum de risque pour le receveur. Toutefois, on peut, dans certains cas,
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