Sophie Cousin
Régimes d’exclusionNe vous privez pas sans raison
Ne plus consommer une catégorie d’aliments est parfois médicalement recommandé. Dans le cas contraire, suivre un régime d’exclusion présente surtout des inconvénients.
En famille ou entre amis, il est de plus en plus délicat de concocter un repas qui convienne à tous. La tendance à l’exclusion d’une catégorie d’aliments s’implante en effet dans le paysage nutritionnel français. Derrière ce phénomène, il y a parfois des croyances simplistes, comme « le lait, c’est pour les veaux », ou des messages médicaux anciens et erronés, comme « les graisses bouchent les artères ». Dans certaines pathologies avérées (maladie cœliaque, intolérance au lactose…), ces régimes d’exclusion sont tout à fait justifiés, et même prescrits et encadrés par un médecin ou un diététicien. En revanche, dans de nombreux autres cas, ils ne sont pas adaptés, car plus difficiles à équilibrer, et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé.
Sans gluten
Le gluten est une substance viscoélastique composée de protéines, présente dans beaucoup de céréales : blé, seigle, orge, épeautre, avoine, etc. Le régime sans gluten nécessite donc d’exclure pains, pâtes, etc., de limiter les aliments industriels (bien des plats préparés en contiennent) et de se tourner ponctuellement vers les gammes d’aliments « sans gluten ».
Les cas médicalement justifiés
Maladie cœliaque ou intolérance au gluten. Elle se manifeste par des symptômes digestifs tels que des
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