Audrey Vaugrente
Prévention cardiovasculaireQuand prendre de l'aspirine
Utile contre la fièvre et la douleur, l’aspirine est aussi prescrite en prévention cardiovasculaire contre les AVC et les infarctus. Mais parfois, cet usage est injustifié.
L’intérêt de l’aspirine dans la prévention cardiovasculaire a été découvert dans les années 1970, près d’un siècle après sa commercialisation. À faible dose (75 à 160 mg/jour), l’acide acétylsalicylique réduit la probabilité qu’un caillot de sang se forme grâce à son action antiplaquettaire.
Utile en cas de maladie cardiovasculaire
L’aspirine a d’abord été prescrite à des personnes ayant déjà fait un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus. Son utilité ne soulève aucun doute. « Ce traitement évite chaque année 10 à 20 AVC et 2 à 3 infarctus du myocarde pour 1 000 patients traités », indique la revue Prescrire. Puis l’usage s’est étendu à d’autres patients n’ayant pas fait d’AVC ou d’infarctus mais très exposés du fait de leur maladie cardiovasculaire (maladie coronarienne, artériopathie, etc.). Sans aspirine, un premier incident serait hautement probable.
Mais avec des précautions. Incontestablement efficace dans ces utilisations dites de prévention secondaire, l’aspirine n’est toutefois pas sans dangers. Au premier rang, figure le risque d’hémorragies, parfois graves (digestives et cérébrales) et mortelles. Chez les personnes âgées, il y a davantage de contre-indications et de possibles interactions médicamenteuses (avec les anti-inflammatoires, les anticoagulants et
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