Héloïse Rambert
PresbytieQuelle opération choisir
La chirurgie permet aujourd’hui de bien compenser la presbytie. Un bilan préopératoire est indispensable pour déterminer le meilleur type d’opération.
C’est inéluctable. Vers l’âge de 45 ans, nous devenons tous presbytes. Le cristallin de notre œil se rigidifie et l’accommodation qu’il permettait se réduit progressivement. Résultat, la mise au point sur les objets proches se fait mal. On tend d’abord les bras, puis des verres correcteurs deviennent indispensables. Avec l’évolution de nos modes de lecture (à tout moment, sur nos smartphones…), la demande de chirurgie pour la presbytie est grandissante. Tout le monde peut a priori être opéré. L’intervention vise à rétablir une vision nette de près sans que la vision de loin soit en reste. Pour cela, deux techniques différentes existent. L’une ou l’autre sera choisie en fonction de la présence – ou non – de défauts associés à la presbytie tels que la myopie ou l’hypermétropie.
Un œil de près, un de loin
La monovision est l’une de ces techniques, appelée aussi bascule. Elle s’appuie sur le fait que nous avons deux yeux : l’un peut être consacré à la vision de près et l’autre à la vision de loin. C’est généralement l’œil « dominant » qui est opéré pour que sa vision de loin soit optimale. L’autre œil est rendu – ou laissé – légèrement myope afin que sa vision de près permette la lecture. Pour obtenir cette différence entre les deux yeux, on a recours soit à une opération au laser qui
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