Frédéric Giquel
Placements durables (2022)Cap sur les (bons) contrats d'assurance vie durables
Poussé par la loi, le secteur de l’assurance vie s’est mis tardivement à l’épargne « responsable ». Intéressé ? Reste à trouver un produit rentable.
Placement financier numéro 1 des Français, l’assurance vie pesait, fin avril 2022, 1 847 milliards d’euros (Md€) d’encours. Depuis le 1er janvier, tout contrat multisupport doit inclure au moins une unité de compte (UC) labellisée ISR, une autre Greenfin et une troisième Finansol. Législation oblige, tout assureur est tenu d’indiquer le pourcentage d’UC certifiées présentes dans le contrat proposé à sa souscription. Unité de compte ? Il s’agit d’un support financier comprenant des actions ou des obligations essentiellement, sans garantie en capital. Des fonds, dit-on aussi. Statistiquement, la roue tourne : de 93 Md€ fin 2019, les encours des UC « responsables » investies en assurance vie avoisinaient les 124 Md€ à la fin 2021, selon France Assureurs. Soit environ un quart des UC du marché (499 Md€). « Ce n’est pas parce que c’est une obligation », mais « un besoin sociétal », déclarait en mars Florence Lustman, présidente de France Assureurs, évoquant « une demande des assurés en recherche de sens pour leur épargne ». Dont acte.
Qui assure le contrat ?
Il faut dire que l’offre comprenant de l’ISR a pris de l’épaisseur ces deux dernières années. Si certains acteurs avaient de l’avance, principalement des mutuelles d’assurances comme Groupama, la Maif ou la
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