Héloïse Rambert
Pilosité féminineQue faire contre les poils en excès
Chez les femmes, la présence d’une pilosité dans des zones du corps inhabituelles est le plus souvent causée par une pathologie bénigne. Dans de très rares cas, elle peut être un des premiers signes d’une affection sous-jacente grave. Elle ne doit donc jamais être banalisée.
Par nature, les femmes sont bien moins poilues que les hommes. Et une pilosité excessive féminine peut vite générer des complexes, voire une réelle détresse psychologique. Mais tout est une question d’emplacement et d’aspect. Des poils en grand nombre dans les régions habituellement pileuses chez la femme – les joues, les avant-bras… – peuvent être jugés inesthétiques, mais ne sont en aucun cas inquiétants. On parle d’hypertrichose. Le duvet, constitué de poils fins et légers, où qu’il se trouve sur le corps, n’est pas non plus problématique. En revanche, la présence de « vrais poils », plus fournis, plus sombres, plus drus et situés dans des zones typiquement masculines – le visage (moustache et barbe), le torse, les mamelons, le dos ou la ligne qui descend du nombril au pubis – est anormale. Dans ce cas, il s’agit d’hirsutisme (voir encadré ci-dessous).
La plupart du temps, cet excès de pilosité s’installe progressivement. Les poils « mal placés » apparaissent le plus souvent au moment de la puberté. De manière générale, en l’absence de traitement, l’hirsutisme a tendance à s’aggraver. L’acuité du problème et la gêne qui en découle
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter